Préambule
L’Église réformée du Québec adhère à la Confession de foi de Westminster (édition parue dans la Revue réformée, No 153-1988/1, p. 1-64). Cependant,
1) Nous accordons une liberté de conscience vis-à-vis des articles XXIII.3 et XXXI.2, sur le rôle du gouvernement politique dans la vie de l’Église, et vis-à-vis de l’article XXIV.4, sur les marriages aux degrés de consanguinité ou de parenté par alliance.
2) Nous acceptons les sections XXX et XXXI dans la mesure ou elles sont en accord avec l’ordre et discipline ecclésiastiques et le fonctionnement de l’Église réformée du Québec.
3) Nous réitérons, en ces temps de remise en question de la pause traditionnelle de l’activité commerciale dans notre société, la valeur et la justesse de la consécration du dimanche au Seigneur. Nous accordons toutefois liberté de conscience vis-à-vis des occupations et devoirs à accomplir mentionnés dans l’article XXI.8.
4) Nous nous rappelons le contexte historique dans lequel cette confession a été rédigée à l’origine, de même que les débats polémiques de l’époque, permettant ainsi d’atténuer le langage parfois choquant ou blessant d’une partie des articles XXII.7, XXIV.3, XXV.6, XXIX.2, XXIX.6.
5) Nous considérons que dans l’article XVIII.3, « développer l’assurance » ou « affermir » serait une meilleure traduction de « make sure » que le terme « assurer » qui peut sous-entendre un salut par les oeuvres.
6) Nous considérons que dans l’article XXIV.5, « fiancailles » serait mieux approprié à notre contexte que « promesse de mariage ».